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12/01/2024

La généralité des interactions positives des plantes


Nicolas Velasco Saragoni discute de son article : ‘Effets facilitateurs à grande échelle pour un seul arbuste nourricier : impact du gradient de pluie, de la communauté végétale et de la répartition à travers une barrière géographique.’

Pour le texte en espagnol, veuillez voir ci-dessous.

Êtes-vous curieux de savoir à quel point il est courant que les plantes s’influencent positivement les unes les autres ? Cette question intrigante a constitué la base de mes recherches de doctorat, qui (heureusement) ont suscité beaucoup d’appréciation de la part de mes superviseurs.

UN Vachellia caven L’arbuste se dresse bien en évidence au centre de la photo, avec les majestueuses montagnes des Andes en arrière-plan. De tels paysages incitent à réfléchir aux effets que cet arbuste pourrait avoir de l’autre côté des montagnes.
Partage d’une excursion sur le terrain avec les gardes du parc national du Chaco (Argentine).

L’idée

En 2019, nous nous sommes lancés dans un projet d’échantillonnage naturel simple mais exigeant en main-d’œuvre. Notre objectif était d’évaluer l’abondance, la couverture et la richesse des espèces ligneuses à proximité de Vachellia caven arbustes et au-delà de leur canopée. Cette approche n’était pas entièrement nouvelle : les méthodes étaient préétablies et V. caven était déjà reconnue comme une « espèce nourricière » bénéfique dans le centre du Chili. Alors, qu’est-ce qui distingue notre étude ? La réponse réside dans son ampleur.

Un assistant de terrain qui travaille dur.

L’excursion

Nous avons mené cette enquête sur la vaste gamme de distribution de V. grotte dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont le Chili, l’Argentine et le Paraguay. Cette zone s’étendait sur les côtés ouest et est des Andes et contrastait avec des climats méditerranéens et subtropicaux. Nous avons soigneusement échantillonné 39 sites, sur 2×106 kilomètres2 de distribution. Sur une note personnelle, ces six mois de travail rigoureux sur le terrain étaient aussi un rêve devenu réalité pour moi en tant qu’écologiste végétal : imaginer voyager en van, camper avec sa femme et son chien, et partager copain avec des dizaines de gardes du parc !

Les résultats

Nous avons découvert littéralement des centaines d’espèces végétales coexistant avec V. grotte. Cela m’a conduit à de nouvelles découvertes botaniques (car je ne connaissais pas la plupart de la flore argentine) et, bien sûr, à une collaboration approfondie avec des experts en plantes de toute l’Amérique du Sud.

Certaines des centaines d’espèces trouvées et identifiées grâce à l’effort collaboratif de iNaturaliste utilisateurs et taxonomiste.

Comme l’ont montré des études de facilitation similaires dans le passé, des facteurs courants à petite échelle, tels que la couverture de fines herbes annuelles, ont influencé V. cavenL’effet. Cependant, notre étude a été la première à montrer que, pour une seule espèce nourricière, des facteurs à grande échelle jouaient également un rôle significatif, révélant que les effets de V. caven varié en fonction de sa répartition et des plantes voisines. Bien que certains impacts négatifs aient été constatés, la plupart des résultats ont indiqué des effets positifs significatifs de V. grotte sur la diversité des plantes voisines, en particulier dans les régions nouvellement évaluées au-delà du centre du Chili, comme le nord-est de l’Argentine et du Paraguay.

Les implications

Une rivière chocolatée qui traverse l’un des paysages diversifiés où V. caven peut être trouvé.

Pour les acteurs locaux d’Amérique du Sud, en particulier ceux impliqués dans la restauration écologique, ces résultats sont extrêmement précieux. Mais il y a plus. Dans le domaine plus large de la science végétale, un débat est en cours sur la nature et la manière dont les plantes s’entraident selon différents gradients environnementaux. Deux tendances principales ont été proposées pour l’hypothèse du gradient de contrainte : l’une suggère une relation positive directe, tandis qu’un raffinement propose une tendance « en bosse » plus complexe. Nos recherches avec V. grotte est révolutionnaire car il montre, pour la première fois pour une espèce nourrice particulière, que ces deux modèles peuvent se produire en fonction de l’environnement spécifique (c’est-à-dire climat méditerranéen ou subtropical) et des plantes voisines. Nous sommes ravis que notre étude puisse ouvrir la voie à une compréhension plus approfondie des interactions entre les plantes, remettant en question les théories existantes et ouvrant de nouvelles voies pour la recherche écologique à grande échelle.

La généralité des interactions positives entre plantes

Nicolas Velasco Saragoni discute de son article : ‘Effets facilitateurs à grande échelle pour un seul arbuste nourricier : impact du gradient de pluie, de la communauté végétale et de la répartition à travers une barrière géographique‘.

Souhaitez-vous savoir à quel point il est courant que les plantes s’influencent positivement les unes les autres ? Cette question intrigante était à la base de mes recherches doctorales, qui (heureusement) ont reçu beaucoup d’appréciation de la part de mes directeurs de thèse.

Un buisson de Vachellia caven Il se dresse bien en évidence au centre de la photo, avec les majestueuses montagnes des Andes en arrière-plan. Ces paysages nous incitent à réfléchir aux effets que pourrait avoir cet arbuste de l’autre côté des montagnes.

L’idée

En 2019, nous avons lancé un projet d’échantillonnage naturel simple mais laborieux. Notre approche consistait à évaluer l’abondance, le couvert et la richesse des espèces ligneuses sous les arbustes Vachellia caven et au-delà de leur canopée. Cette approche n’était pas entièrement nouvelle : les méthodes étaient déjà établies et V. caven était déjà reconnue comme une espèce « nourrice » bénéfique dans le centre du Chili. Alors, qu’est-ce qui a rendu notre étude différente ? La réponse réside dans son ampleur.

L’excursion

Partage d’une excursion avec les gardes du parc national du Chaco (Argentine).
Un assistant de terrain travailleur.

Nous avons mené cette enquête sur la vaste aire de répartition de V. caven dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, dont le Chili, l’Argentine et le Paraguay. Cette zone englobait les côtés ouest et est des Andes et deux climats contrastés : méditerranéen et subtropical. Nous avons échantillonné de manière exhaustive 39 sites, sur plus de 2 x 106 km2 de répartition. Personnellement, ces six mois de travail rigoureux sur le terrain étaient aussi un rêve devenu réalité pour moi en tant qu’écologiste végétal : imaginez voyager en van, camper avec votre femme et votre chien, et partager le compagnon avec des dizaines de gardes du parc !

Les résultats

Certaines des centaines d’espèces trouvées et identifiées grâce à l’effort collaboratif des utilisateurs de iNaturaliste et les taxonomistes.

Nous avons découvert littéralement des centaines d’espèces végétales coexistant avec V. caven. Cela m’a conduit à de nouvelles découvertes botaniques (car je ne connaissais pas la plupart de la flore argentine) et, bien sûr, à une collaboration approfondie avec des experts en plantes de toute l’Amérique du Sud.

Les implications

Une rivière couleur chocolat, traversant l’un des divers paysages où on la trouve V. caven.

Pour les acteurs locaux d’Amérique du Sud, notamment ceux impliqués dans la restauration écologique, ces découvertes sont extrêmement précieuses. Mais il y a plus. Dans le vaste domaine de la science végétale, un débat est en cours sur la nature et la manière dont les plantes s’entraident selon différents gradients environnementaux. Deux tendances principales ont été proposées pour l’hypothèse du gradient de stress : l’une suggère une relation positive directe, tandis qu’un raffinement propose une tendance plus complexe en forme de « bosse ». Notre recherche avec V. caven est innovante car elle montre, pour la première fois, que pour une espèce nourrice particulière, les deux modèles peuvent se produire en fonction de l’environnement spécifique (c’est-à-dire climat méditerranéen ou subtropical) et des plantes voisines. Nous sommes ravis que notre étude puisse ouvrir la voie à une compréhension plus approfondie des interactions entre les plantes, remettant en question les théories existantes et ouvrant de nouvelles voies pour la recherche écologique à grande échelle.





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