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08/12/2022

Appel à communications : Vers une macroécologie expérimentale


Proposé par éditeur le 8 décembre 2022.

Les changements environnementaux mondiaux affectent les systèmes biologiques à travers la planète, mais une compréhension limitée de la dynamique écologique et des rétroactions entrave la compréhension prédictive de ces effets. La macroécologie («l’écologie des grandes échelles») s’est longtemps concentrée sur l’explication des modèles de distribution ou d’organisation des entités écologiques (par exemple, les espèces, les assemblages, les écosystèmes) à travers de larges échelles spatiales, temporelles ou taxonomiques. La demande accrue de prévisions sur les conséquences du changement global pour mieux éclairer les stratégies de conservation, de gestion et d’adaptation a été un moteur majeur du développement de modèles basés sur des processus ou des mécanismes. Cependant, l’intégration des relations de cause à effet dans les modèles est encore entravée par le cloisonnement traditionnel des approches écologiques (empiriques, expérimentales, théoriques et informatiques) nécessaires à l’étude des interactions entre les organismes et des interactions entre les organismes et leur environnement. De plus, la conception d’expériences pertinentes pour la théorie et la pratique à grande échelle est un défi en soi. Ces dernières années, il y a eu un intérêt accru pour le développement d’études expérimentales à des échelles spatiales plus larges pour aider à prédire les modèles de distribution des espèces et les conséquences du changement global. Par conséquent, il y a eu un essor d’un large éventail d’approches expérimentales à notre disposition – des microcosmes aux expériences à petite échelle de plus en plus courantes, reproduites à l’échelle mondiale – qui peuvent tester directement certains des processus sous-jacents aux modèles à grande échelle.

Ecography lance un numéro spécial intitulé « Vers une macroécologie expérimentale » visant à mettre en lumière les études qui intègrent des travaux expérimentaux afin de comprendre les grandes échelles spatiales, temporelles et/ou taxonomiques en macroécologie. Cette SI comprendra des articles décrivant des études expérimentales axées sur l’établissement de liens de causalité entre les processus locaux et la distribution des espèces en tenant clairement compte du grain (c’est-à-dire la taille de l’unité d’observation) et de l’étendue (c’est-à-dire les dimensions de la zone d’étude ; région, continent, etc.) leurs implications. Les études pourraient inclure des expériences en microcosme; expériences distribuées à l’échelle mondiale ; expériences sur l’ensemble de l’écosystème ; des expériences de transplantation ou des expériences de suivi à distance. Ce SI sera ouvert à tous les formats d’articles, y compris les articles de perspective discutant des défis et des opportunités pour la mise en œuvre d’approches macroécologiques expérimentales, ainsi que ceux définissant les normes et les limites du domaine, ou des articles de recherche plus classiques. Les auteurs seront invités à examiner attentivement et à définir le grain et l’étendue de leurs études comme base pour établir les implications de leurs résultats sur notre compréhension des modèles à grande échelle. Ce numéro spécial contribuera à synthétiser les progrès et à identifier les opportunités dans ce domaine, et accueillera des approches multidisciplinaires (par exemple, biogéographie, communauté et écologie moléculaire) qui combinent des approches expérimentales avec des approches complémentaires non expérimentales (par exemple, simulations, réseaux d’observation, registres paléoécologiques, génomique).

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