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29/06/2023

Modélisation de la variation spatiale d’une espèce exploitée à travers les limites d’une réserve marine – The Applied Ecologist


Dans leur nouvelle étude, Benn Hanns et Nick Shears évaluent les hypothèses de modélisation courantes utilisées pour évaluer l’étendue des effets de débordement et de bordure des espèces marines des aires protégées. Leurs résultats mettent en évidence le potentiel de conclusions erronées sur ces phénomènes lorsque des stratégies de modélisation inappropriées sont utilisées.

Dynamique des espèces dans les réserves marines

L’augmentation du nombre d’espèces exploitées dans les réserves marines peut profiter aux zones de pêche adjacentes lorsque les individus se déplacent ou « débordent » au-delà des limites des réserves. Dans le même temps, la capture de ces individus peut épuiser l’abondance directement à l’intérieur des limites de la réserve, créant ce que l’on appelle des «effets de bordure».

Modélisation de la variation spatiale des homards à travers les frontières marines © Hans & Shears, 2023

Pour les scientifiques marins, l’étendue spatiale des retombées et des effets de bord peut fournir des informations précieuses sur la performance, l’efficacité et l’impact global d’une réserve marine. Ces effets peuvent être mesurés en évaluant les changements dans l’abondance d’une espèce par rapport aux distances par rapport aux limites des réserves marines.

Le problème

À ce jour, les gradients d’abondance à travers les limites des réserves ont été supposés être graduels et quantifiés à l’aide de stratégies de modélisation continue, mais la validité de cette hypothèse n’a pas été testée. Supposer à tort une relation continue risque de trop lisser les transitions entre les zones protégées à forte abondance et les zones non protégées à faible abondance, ce qui entraînera une surestimation des retombées et des effets de bordure.

Le Homard © Pixabay

Dans cette étude, nous avons évalué différentes approches de modélisation pour étudier les effets de bord et les retombées des gradients d’abondance de la langouste de Nouvelle-Zélande (Jasus edwardsii) à travers les limites des réserves marines.

Résultats

Alors que la forme des gradients à travers les limites des réserves marines devait varier en fonction de la mobilité des espèces et de l’intensité de la pêche sur les limites des réserves, nos résultats ont démontré comment différentes stratégies de modélisation peuvent conduire à des interprétations radicalement différentes.

© Hans & Cisailles, 2023

Les changements rapides d’abondance à travers les limites des réserves étaient mieux représentés par des modèles discontinus et la variation spatiale au sein de la réserve et des zones de pêche était mieux représentée lorsque l’une ou l’autre des zones était modélisée indépendamment. En utilisant des stratégies de modélisation appropriées, nous avons constaté que les preuves d’effets de bord et de retombées étaient faibles ou absentes. En revanche, les approches de modélisation continue standard décrivaient des gradients qui surestimaient et exagéraient les effets de bord et les retombées.

Nous recommandons fortement que les futures études évaluant ces effets comparent plusieurs stratégies de modélisation différentes pour garantir des ajustements de modèle appropriés et des conclusions plus précises.

Lisez entièrement l’article, « Modélisation de la variation spatiale d’une espèce exploitée à travers les limites des réserves marines » dans Journal d’écologie appliquée



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