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17/04/2025

Gagnant annoncé pour un prix de recherche en début de carrière – Blog de méthodes


Nous sommes ravis d’annoncer Maëlis Kervellec comme vainqueur du Prix ​​Robert Maycélébrant le meilleur article du Journal par un auteur au début de sa carrière.

Gagnant: Maëlis Kervellec

Recherche: Amener la théorie des circuits dans des modèles d’occupation spatiale pour évaluer la connectivité du paysage

Sur la recherche

L’une des merveilles de la recherche écologique est de voir des innovations intelligentes qui comblent les concepts théoriques avec des défis de conservation du monde réel. Kervellec et ses collègues ont fait exactement cela en apportant la théorie des circuits dans des modèles d’occupation spatiale! Avec un modèle bayésien robuste et bien conçu, leur papier démontre magnifiquement comment les animaux ne prennent pas toujours des chemins parfaits lorsqu’ils se déplacent dans des paysages – parfois ils errent, trouvant de multiples itinéraires entre les habitats. En modélisant cet aléatoire naturel qui est généralement assez difficile à suivre, les auteurs nous donnent une vision pratique et réaliste de la façon dont les loutres utilisent les rivières comme autoroutes et comment le lynx lutte pour traverser les autoroutes réelles. La beauté de ce travail réside également dans son accessibilité – d’autres chercheurs peuvent désormais estimer la connectivité du paysage directement à partir de données de détection simples, avec tout le code prêt à l’emploi. Cet article transforme la façon dont nous pensons au mouvement animal dans des paysages fragmentés, offrant des outils pratiques à la fois puissants et faciles à mettre en œuvre; C’est ce que beaucoup d’entre nous et des gestionnaires de conservation attendaient.

Représentation schématique d’un modèle d’occupation spatiale s’adaptant à une surface de résistance pour modéliser la distance non euclidienne entre les sites

À propos de l’auteur

J’ai grandi dans une famille d’agriculteurs biologiques, où les discussions sur l’agronomie, les interactions végétales-sol, la sélection variétale, etc. étaient courantes, donc l’écologie a toujours fait partie de ma vie. Cela m’a amené à étudier la biologie et les mathématiques à la station de recherche biologique marine à Roscoff, en France, où j’ai été immergé dans la recherche. Au cours d’un échange d’un an à l’Université de Montréal, j’ai développé un intérêt pour la dynamique des populations et la conservation, en particulier la façon dont nous étudions les populations sauvages en utilisant des modèles statistiques. J’ai ensuite poursuivi une maîtrise en biologie, en écologie et en évolution à l’Université de Montpellier, terminant des stages sur la co-occurrence de Lynx, Roe Deer et Chamois dans les montagnes Jura et la connectivité Brown Bear dans les Pyrénées. Ces expériences m’ont amené à faire un doctorat au CEFE, en collaboration avec l’OFB, poursuivant cette recherche.

Image de Maëlis Kervellec

Nous avons posé à Maëlis quelques questions sur sa recherche et sa carrière:

Pouvez-vous fournir quelques phrases qui résument la recherche dans votre article et comment elle fait progresser le domaine?

Les populations de la faune sont souvent difficiles à surveiller car elles sont insaisissables, de grande envergure et se produisent à faibles densités. Les modèles hiérarchiques aident à relever ces défis en tenant compte de la détection imparfaite, ce qui en fait un outil standard en écologie. Cependant, bon nombre de ces modèles ne tiennent pas compte de l’autocorrélation spatiale, le fait que les zones voisines sont plus susceptibles d’être occupées. Quand ils le font, ils comptent souvent sur des distances linéaires (c.-à-d. Euclidiennes), qui peuvent ne pas refléter la véritable connectivité dans les paysages fragmentés. Dans cet article, nous démontrons comment la distance à temps de trajet de la théorie des circuits peut mieux capturer la structure du paysage, améliorant les modèles de recolonisation de la population. Notre approche nous permet d’estimer la résistance du paysage directement à partir des données de détection et de propager l’incertitude dans les prévisions d’occupation, offrant une vision plus réaliste de la dynamique de la population dans les paysages structurés.

Avez-vous poursuivi cette recherche et si oui, où en êtes-vous maintenant?

Oui, cet article fait partie de mon projet de doctorat sur l’intégration de la connectivité du paysage dans les modèles hiérarchiques. J’ai également étendu ce cadre pour ouvrir les modèles de capture spatiale de la population (OPSCR) en incorporant des distances de chemin le moins coûteuses pour évaluer comment la structure du paysage affecte les mouvements individuels au fil des ans. Ces méthodes améliorent non seulement notre compréhension de la connectivité, mais nous permettent également d’explorer la variabilité intra-population (telles que les différences entre les sexes) et nous permettent également de propager l’incertitude dans les cartes prévues fournissant des outils puissants pour soutenir les stratégies de conservation.

Qu’avez-vous le plus apprécié dans la réalisation de cette recherche?

J’ai vraiment aimé travailler en étroite collaboration avec l’agence française de la biodiversité et utiliser leurs données de surveillance à long terme sur les grands carnivores en France. Il était gratifiant de développer des méthodes pour aider à tirer le meilleur parti de ces données précieuses et à contribuer aux efforts nationaux de conservation.

Image de Maëlis Kervellec sur le terrain

Y a-t-il eu des expériences drôles nos découvertes surprenantes de cette recherche?

    Il n’y a pas eu de moment particulièrement drôle, mais nous avons été confrontés à des défis importants pour que le modèle converge. À un moment donné, il semblait que cela ne fonctionnerait pas du tout. C’était frustrant, mais dans le processus, j’ai beaucoup appris sur le dépannage des modèles complexes et la nature d’essai et d’erreur de la recherche.

    S’il vous plaît pourriez-vous expliquer brièvement ce que la victoire du prix vous signifie?

    Gagner le prix Robert May est un énorme honneur et un véritable encouragement à ce stade précoce de ma carrière de recherche. Cela signifie beaucoup de voir que le travail que j’ai fait pendant mon doctorat est reconnu par la communauté écologique. Je suis particulièrement fier que cette recherche, qui a été effectuée en étroite collaboration avec les praticiens de la conservation, puisse contribuer à la fois à faire progresser les méthodes écologiques et à soutenir la conservation de la biodiversité.

    Trouvez l’article gagnant: ‘Amener la théorie des circuits dans des modèles d’occupation spatiale pour évaluer la connectivité du paysage‘, ainsi que les papiers présélectionnés pour le prix Robert May 2024 Problème virtuel.





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