Fermer

02/09/2022

Festival international de jardins et adaptation dans notre monde


Grand-Métis, Québec, Canada, est l’hôte du 23e Festival international de jardins aux Jardins de Métis. Cette année, ils explorent le thème important de l’adaptation dans notre monde en mutation. Une combinaison d’architecture de paysage, d’installations d’art public et conception durablele festival a installé cinq nouveaux jardins qui regardent tous la réalité actuelle du changement climatique et comment les humains apprennent à s’adapter à la nature.

Continuez à lire ci-dessous

Nos vidéos en vedette

Les cinq nouveaux jardins du Festival international de jardins seront ouverts aux Jardins de Métis / Jardins de Métis jusqu’au 2 octobre 2022. Des designers du Canada, de France et des États-Unis ont invité les visiteurs à réfléchir sur le défi quotidien de l’adaptation.

En relation: Ocean Sole nettoie les déchets des bascules et les transforme en art

“Forteresses”

Parmi les nouveaux jardins, citons « Forteresses » de Maison029 : Eadeh Attarzadeh, urbaniste et designer, et Lorenzo Saroli Palumbo, architecte montréalais. Bois des forteresses entourent quelques arbres pour les protéger des agressions humaines dans cette installation.

« La notion romantique de croire que les forêts épargnées de tout contact et de toute ingérence humaine prospéreront a malheureusement été démentie. Tant que l’humanité persistera dans sa course actuelle, il est devenu irréaliste d’attendre de notre les forêts pour se défendre », expliquent les concepteurs.

Anneaux de faïence sur l'herbe entourée d'arbres

« Lichen »

« Lichen » de Marie-Pier Gauthier-Manes, designer environnementale de Montréal, Chloe Isaac céramiste et Victor Roussel artiste 3D de Paris est composé d’anneaux de faïence qui changent de couleur comme le fait le lichen, pour s’adapter aux conditions dans lesquelles ils sont mis.

Les concepteurs disent que le lichen est une espèce adaptative unique qui prépare également le terrain pour d’autres espèces. Reflétant davantage cette adaptabilité, les designers se sont inspirés des pots en terre cuite que l’on trouve dans les jardins pour créer 1 200 bagues faites à la main qui sont ensuite cuites dans un four extérieur sur le terrain du festival.

« Les capacités de drainage et de rétention d’eau de ce matériau permettent à la fois une irrigation plus constante du sol et une rétention plus longue de l’humidité », expliquent les concepteurs. « Cet environnement permet aux plantes particulièrement sensibles aux Température variations et la sécheresse pour se développer paisiblement. Son traitement thermochromique change d’aspect en fonction de la température pour révéler différentes couleurs tout au long de la saison estivale.

Rangées de tournesols plantés à l'envers dans des sphères

« Champs de gravité »

Dans un jardin appelé « Gravity Fields », les tournesols sont plantés à l’envers à partir d’un plafond de sphères et se tournent vers le ciel pour pousser en visant le soleil. Ce projet a été créé par Theodore Hoerr de Terrain Work, l’architecte paysagiste Kelly Watters et New York paysagiste Rebecca Shen.

Végétaux sont résilients et adaptatifs, mais ils sont également vulnérables au changement climatique, tout comme les êtres humains. Pour « Gravity Fields », les designers ont alors voulu mettre en avant un thème de résilience Hopepunk.

« Bien qu’ils jouent un rôle clé dans l’atténuation des effets du changement climatique qui menacent notre existence en tant que espèces, eux aussi sont vulnérables et doivent s’adapter rapidement à un climat en évolution rapide. ‘Gravity Field’ démontre la robuste adaptation des plantes même dans des conditions extrêmement difficiles », déclarent les concepteurs.

Lattes de bois avec verdure

“Les huit collines”

Pour « Les huit collines » de Noel Picaper, architecte parisien d’ONOMIAU, un jardin se dresse sur huit collines plantées, qui s’élèvent pour révéler ce qui rampe sous nos pieds. Pour montrer la richesse de l’environnement et ce que cachent les coulisses en termes de relations dans la nature, les concepteurs de cette installation ont créé un jardin qui apaise subtilement la été chaleur grâce aux plantes et à l’ombre.

« Conçues comme des structures évolutives, ces huit collines imaginent des spatialités biologiques. A travers des matériaux inanimés et organiques, ils créent des effets de vie. Un paysage vallonné apparaît alors, capable d’offrir diverses expériences aux humains comme aux non-humains (des oiseaux en particulier). Servant de coin salon, de micro-jardin, d’espace contemplatif et de réservoir écologique, ce projet offre aux visiteurs une multitude de séquences spatiales.

Dans l'une des installations

“Foret finie, espace infini?”

Then, “Foret finie, espace infini?” by Antonin Boulanger-Cartier, Pierre-Olivier Demeule and Melaine Niget, who are architecture interns from Québec City, se sont interrogés sur l’usage de la forêt et de l’espace dans lequel elle s’inscrit. Ils ont également réfléchi à une possible cohabitation entre les ressources du territoire et les êtres humains. En assemblant sous une bâche des structures insolites faites de lattes de bois finement découpées, ils invitent les visiteurs à s’interroger sur l’utilisation de l’espace et des matériaux et pourquoi.

Les designers expliquent également la structure de la pièce. « De loin, ‘Foret finie, espace infini ?’ prend l’aspect d’un tas de bois scié qu’un charpentier aurait déposé là en attendant son prochain projet. Cette forme définie recouverte d’un Plastique la bâche attend dans la chaleur de l’été. Enracinée au milieu d’un sentier traversant la forêt boréale, l’installation obstrue pourtant le passage. Sans pouvoir en faire le tour, est-il possible de le franchir, l’affronter semble inévitable.

Les Jardins de Métis / Reford Gardens seront ouverts tous les jours jusqu’au dimanche 2 octobre 2022. L’entrée est également gratuite pour enfants 13 ans et moins.

+ Festival International de Jardins

Images via Festival International de Jardins



Source link