Fermer

21/01/2025

Dix lignes directrices pratiques pour la recherche sur le microclimat dans les écosystèmes terrestres – Methods Blog


Article fourni par Jonas Lembrechts.

Article de blog adapté de : www.the3dlab.org: Dix lignes directrices pratiques | Le laboratoire 3D

Les écologistes et les biogéographes reconnaissent de plus en plus le rôle essentiel du microclimat dans la réponse à un large éventail de questions de recherche. Par conséquent, de nombreux chercheurs intègrent des capteurs microclimatiques dans leurs études. Bien que le déploiement de ces capteurs puisse sembler simple (il suffit de les brancher et de collecter des données), de nombreux facteurs importants doivent être pris en compte. Cependant, jusqu’à présent, il manquait un guide complet permettant de relever ces défis. Aujourd’hui, nous sommes ravis de partager une étape majeure vers la réalisation de cet objectif : notre nouveau document, « Dix lignes directrices pratiques pour la recherche sur le microclimat dans les écosystèmes terrestres« est maintenant publié dans Méthodes en écologie et évolution.

Cet article fournit exactement ce que tout étudiant diplômé et chercheur en écologie et biogéographie attendait : un guide complet sur tout vous devez en tenir compte lors de l’intégration de la surveillance du microclimat dans votre recherche. De la définition pourquoi vous avez besoin de données microclimatiques pour déterminer quoi et mesurer et décider comment et quand pour collecter vos données, ce document a tout pour plaire. Cela ne s’arrête pas là non plus : il vous guide également dans la compilation, l’analyse et la publication de vos données microclimatiques de manière à maximiser l’impact et l’accessibilité.

Le pourquoi, quoi, comment, quand et où de la surveillance du microclimat, ainsi que les caractéristiques spécifiques au site à prendre en compte. Une série de questions que chacun doit se poser lors de la conception de la composante microclimatique de son étude, et le document vous guide à travers chacune d’entre elles.

C’est aussi un document assez géant, qui tente d’approfondir suffisamment tous ces aspects de la question pour avoir une pertinence pratique et pour vraiment vous mettre sur la voie d’un projet microclimat réussi.

La recherche sur le microclimat n’est bien sûr pas effectuée une fois les données reçues. La deuxième partie du document vous guide dans votre sélection de données de référence, comment compiler vos séries chronologiques sur le microclimat, les bases de l’analyse des données microclimatiques et la publication de vos données en libre accès et , bien sûr, dans la base de données SoilTemp !

Où mesurer ?

L’une de nos parties préférées de l’article – pour n’en citer qu’une – se concentre sur l’endroit où mesurer le microclimat. Cette section met l’accent sur l’importance de faire correspondre la résolution spatiale et l’étendue à l’échelle à laquelle vos organismes d’étude font l’expérience de leur environnement. Il met en évidence la nature imbriquée et hiérarchique des microclimats : les conditions mesurées localement (par exemple, température, humidité, vent) sont façonnées par une combinaison de signaux climatiques locaux, régionaux et mondiaux.

La nature imbriquée des microclimats. Le microclimat mesuré localement (par exemple température, humidité, vent) représente toujours une combinaison de signaux climatiques locaux, régionaux et mondiaux. À chaque échelle, du macro au micro, les gradients climatiques peuvent se déployer, tout comme des formes géométriques répliquées dans une fractale.

Ce chapitre explore le concept de microclimat proximal, qui fait référence à la mesure dans laquelle les mesures du microclimat représentent les conditions réelles vécues par les organismes. Le microclimat proximal va au-delà du simple placement de capteurs : il prend en compte à la fois l’alignement spatial et temporel des mesures avec les processus biologiques. En abordant ce problème, les chercheurs peuvent mieux relier les données microclimatiques aux réponses écologiques.

De plus, nous introduisons des approches pratiques telles que l’échantillonnage aléatoire stratifié pour sélectionner les emplacements des enregistreurs. Cette technique permet de garantir que vous capturez autant de variations environnementales que possible, maximisant ainsi la valeur et la représentativité de votre ensemble de données.

Il n’y a pas de solution universelle, et ce n’est pas grave !

Il est important de noter que le document ne promet pas une seule « règle d’or » pour chaque défi de surveillance du microclimat. Il n’existe pas de capteur, de configuration ou de méthodologie universelle qui fonctionne pour toutes les études, et c’est parce que chaque question de recherche est unique et le microclimat de chaque objet et zone d’étude est unique. Qu’est-ce que le papier fait L’offre est un cadre clair pour vous aider à identifier la meilleure stratégie pour votre cas spécifique, en tenant compte des caractéristiques uniques de votre système d’études.

S’appuyer sur les dernières avancées en matière de recherche sur le microclimat

En plus de ses conseils pratiques, le document s’appuie sur les dernières avancées et la littérature en matière de science du microclimat, ce qui en fait une ressource inestimable tant pour les débutants que pour les experts. Il vous fournit non seulement des conseils étape par étape, mais vous connecte également à une liste soigneusement organisée de références incontournables dans le domaine qui plongent, par exemple, dans l’importance des microclimats et des différentes techniques de télédétection et de terrain.

Comme vous pouvez vous y attendre, nous sommes extrêmement enthousiastes à l’idée que cet article voie enfin le jour et espérons qu’il inspirera et soutiendra les chercheurs du monde entier dans la conception d’études réussies impliquant des données microclimatiques.

Les auteurs sont le comité directeur du réseau SoilTemp (www.soiltempproject.com) et des experts invités en écologie du microclimat terrestre. L’un de nos plus grands rêves lorsque nous avons commencé Température du sol Le projet visait non seulement à rassembler toutes les données microclimatiques disponibles dans une base de données unique et unifiée, mais également à aligner notre façon de penser et de mesurer le microclimat. Cet article constitue une étape majeure de cette dernière ambition.

La majorité des 27 auteurs de cette revue représentent différentes disciplines de l’écologie et étudient principalement les microclimats et les plantes des biomes des forêts, des prairies et de la toundra. Les auteurs représentent différents instituts, étapes de carrière et sexes. Nous résumons les données démographiques clés de notre paternité dans le matériel supplémentaire, pour être ouverts sur l’origine de nos idées.





Source link