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30/01/2024

Couverture janvier 2024 | Journal Oikos


Proposé par éditeur le 30 janvier 2024.Obtenez le papier!

La couverture de JANVIER représente un petit tamia ! L’espèce étudiée par Allain et al. (2023) – « Âge à la première reproduction et sénescence chez un mammifère sauvage à durée de vie courte ».

ABSTRAIT

La sénescence est la dégradation des fonctions biologiques avec l’âge. Son existence et sa relation avec les stratégies d’histoire de vie restent peu étudiées chez les espèces vertébrées sauvages à courte durée de vie. Nous avons étudié les relations entre l’âge à la première reproduction (AFR), la sénescence reproductive et la longévité chez un tamia de l’Est. Tamias strié population, où la première opportunité de se reproduire est conditionnée par les impulsions de production de graines par les arbres (c’est-à-dire les mâts). Nous avons utilisé 11 années de données provenant d’une étude longitudinale, dans laquelle les femelles se reproduisent pour la première fois à l’âge de sept, 15 ou 22 mois et les mâles à l’âge de sept ou 15 mois. Nous avons d’abord évalué l’effet de l’âge sur trois caractères associés aux performances de reproduction, à savoir le nombre de descendants produits et la probabilité de produire une progéniture. Nous avons ensuite testé si un AFR antérieur accélérait la sénescence reproductive et réduisait la survie des mâles et des femelles. Nous avons trouvé des relations spécifiques au sexe entre l’AFR et la sénescence. Les femelles se reproduisant à l’âge de 15 ou 22 mois présentaient une sénescence reproductive, mais les femelles se reproduisant tôt ne présentaient aucun déclin de leurs performances reproductives à un âge plus avancé. De plus, bien que nous ayons observé une sénescence reproductive chez les mâles, elle n’a pas été affectée par l’AFR. Nos résultats concordent avec les études mettant en évidence l’existence d’une sénescence reproductive chez les petits mammifères sauvages. Il est important de noter que nous fournissons la première preuve que l’AFR peut fortement influencer les schémas de sénescence chez les petites espèces à vie courte, et ce d’une manière spécifique au sexe. Nos résultats soulignent l’importance d’étudier les stratégies d’histoire de vie chez les mâles et les femelles lors de l’étude de la sénescence à l’état sauvage.

Photo de Guillaume Rouault.
@NordicOikos @wileyecolevol #écologie

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