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29/02/2024

Couverture février 2024 | Journal Oikos


Proposé par éditeur le 29 février 2024.Obtenez le papier!

La couverture de février nous apporte un champ de trèfles blancs, c’est-à-dire un peu d’espoir pour le printemps à venir pour nous dans l’hémisphère Nord ! De l’étude « L’hétérogénéité spatiale urbaine façonne l’évolution d’un trait de défense antiherbivore et de ses gènes dans le clou de girofle blanc » par Ishiguro et al. (2023).

Abstrait

L’urbanisation constitue une menace mondiale pour la biodiversité en raison de son impact important sur les changements environnementaux. Il a récemment été démontré que les changements environnementaux urbains ont un impact sur l’évolution de nombreuses espèces. Cependant, il reste beaucoup de choses inconnues sur la façon dont les environnements urbains influencent les processus et les résultats évolutifs en raison de la non-linéarité et de la discontinuité des variables environnementales le long des gradients urbain-rural. Ici, nous nous sommes concentrés sur l’évolution de la production de cyanure d’hydrogène (HCN) et de ses composants (présence/absence de glycosides cyanogéniques et de l’enzyme hydrolytique linamarase) chez la plante herbacée trèfle blanc. Trifolium repensqui prospèrent dans les zones urbaines et rurales. Élucider de manière globale comment les plantes évoluent et s’adaptent à des environnements urbains hétérogènes, nous avons collecté 3 299 plants de trèfle blanc provenant de 122 populations de Sapporo, au Japon. Nous ont examiné la variation spatiale des facteurs environnementaux, tels que l’herbivorie, l’ouverture du ciel, la couverture de surface imperméable, l’épaisseur de la neige et la température, et comment la variation de ces facteurs était liée à la production de HCN, de glycosides cyanogéniques et de linamarase. Les facteurs environnementaux ont montré une variation spatiale complexe en raison de l’hétérogénéité du paysage urbain. Parmi ces facteurs, l’herbivorie, l’ouverture du ciel et la couverture de surface imperméable étaient fortement liés à la fréquence des plantes produisant du HCN dans les populations. Nous avons également constaté que la couverture de surface imperméable était liée à la fréquence des plantes produisant des glycosides cyanogéniques, alors que la pression des herbivores ne l’était pas. En conséquence, la fréquence des glycosides cyanogéniques a montré une tendance plus claire selon le gradient urbain-rural plutôt que la fréquence du HCN et, par conséquent, les distributions spatiales prévues du HCN et des glycosides cyanogènes étaient incohérentes. Ces résultats suggèrent que l’hétérogénéité du paysage urbain et la multifonctionnalité des traits déterminent la distribution spatiale des traits évolutifs, de type mosaïque.

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