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07/06/2025

Un temps extrême essuie les amphibiens – voici là où c’est pire


La perte d’habitat, les maladies, la pollution et le changement climatique affectent déjà massivement les amphibiens – les grenouilles, les salamandres et les Caéciliens originaires de régions tropicales. La nouvelle étude de l’Institut pour l’écologie, l’évolution et la diversité montre que les événements météorologiques extrêmes servent de facteur de stress supplémentaire, intensifiant davantage cette crise. À cette fin, les scientifiques ont analysé les données météorologiques mondiales des 40 dernières années. Ils ont comparé les régions avec une augmentation significative des vagues de chaleur, des sécheresses et des sorts à froid avec la distribution géographique de plus de 7 000 espèces d’amphibiens et leur statut de menace sur la «liste rouge». Les listes rouges sont publiées depuis 1964 par l’Union internationale pour la conservation de la nature et des ressources naturelles (UICN) et sont considérées comme un outil important pour évaluer le statut de menace des espèces animales, végétales et fongiques dans le monde.

Interaction critique de divers facteurs

Les résultats sont clairs: lorsque les vagues de chaleur et les sécheresses ont augmenté, le statut de menace des amphibiens sur la liste rouge s’est également détérioré de manière significative depuis 2004. « La dépendance des amphibiens à l’égard des zones humides temporaires pour la reproduction les rend particulièrement vulnérables aux sécheresses et aux changements de température qui provoquent leur étude de l’étude. « Nos analyses montrent le lien direct entre l’augmentation des événements météorologiques extrêmes et la baisse des populations d’amphibiens. »

Domaines d’intervention régionaux

Trois régions sont particulièrement touchées: l’Europe, la région amazonienne et Madagascar. Alors qu’en Amérique du Sud, la majorité des amphibiens y ont trouvé – principalement des grenouilles – sont exposés à l’augmentation des vagues de chaleur, en Europe, ce sont principalement des sécheresses qui causent des problèmes aux animaux. Ici, ce sont principalement des salamandres qui souffrent dans les conditions modifiées. La situation en Europe centrale donne une cause à des préoccupations. Les projections climatiques futures montrent que les périodes de sécheresse en Europe centrale augmenteront probablement en durée et en intensité. Le professeur Lisa Schulte, chef du Département de la faune / zoo-animal-biologie et systématique avertit: « déjà la moitié des vrais salamandres originaires d’Europe centrale sont exposés à des sécheresses croissantes aujourd’hui – et cela empirera probablement à l’avenir. »

Besoin urgent d’action

Les résultats de l’étude mettent en évidence l’urgence des mesures de conservation ciblées. Diverses approches de la recherche sur les amphibiens pourraient aider à menacer les espèces. Ceux-ci incluent, par exemple, la création de petites zones protégées où les amphibiens peuvent trouver un refuge, ainsi que l’amélioration des zones humides pour assurer des conditions de vie optimales. La création de sites de retraite humides, tels que l’utilisation de tuyaux ou de planches, offre également à ces animaux la possibilité de se retirer pendant les périodes sèches.

L’étude fournit des fondements importants pour les stratégies de conservation adaptées dans les régions particulièrement affectées. Les amphibiens sont considérés comme des indicateurs de la santé des écosystèmes – leur protection est donc d’une importance capitale pour la préservation de la biodiversité.



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