Un succès et un échec pour la réglementation sur l’étiquetage de la viande
Au milieu de la demande croissante des consommateurs pour la transparence de notre approvisionnement alimentaire, le mises à jour récentes de la réglementation sur l’étiquetage des viandes par le ministère américain de l’Agriculture Le Service de sécurité et d’inspection des aliments (FSIS) n’a pas réussi à fournir aux consommateurs tous les outils dont ils ont besoin pour évaluer l’impact environnemental de la viande qu’ils achètent.
Bien que certains progrès aient été réalisés, notamment en termes de clarté et de justification des allégations relatives à l’élevage d’animaux, les nouvelles lignes directrices, publiées au début du mois, ne parviennent pas à répondre à l’ensemble des considérations environnementales. De plus, ils n’exigent pas de certification par un tiers d’allégations telles que « Jamais d’antibiotiques ».
La réglementation exige que les producteurs de viande tiennent des registres pour étayer leurs messages marketing. Cependant, il n’y a pas de mandat pour l’information être facilement accessible aux consommateurs. Plutôt une multitude d’étiquettes développées par les producteurs et les allégations brouillent les choix disponibles à l’épicerie.
Modifications de la réglementation sur l’étiquetage : un pas en avant ?
La directive du FSIS sur la justification des allégations d’étiquetage liées à l’élevage d’animaux ou à l’environnement introduit plusieurs nouvelles règles pour améliorer la transparence. Celles-ci incluent des définitions plus précises et des exigences de justification pour les allégations liées au bien-être des animaux, à leur alimentation et à leurs conditions de vie. Par exemple, la directive propose désormais des instructions plus détaillées sur la justification des allégations marketing telles que « nourri à l’herbe » ou « élevé au pâturage » et exige que les producteurs fournissent une documentation complète, de la naissance à l’abattage, pour garantir que ces allégations sont véridiques.
Alors que le FSIS souligne désormais l’importance de la vérification par un tiers des allégations liées aux pratiques d’élevage et à la gestion de l’environnement, il affirme qu’une vérification indépendante peut aider à garantir que ces allégations ne sont pas trompeuses. Cette décision constitue une étape positive vers une plus grande transparence, car elle renforce la crédibilité des organismes indépendants. organisations pour vérifier l’exactitude des affirmations faites par les producteurs de viande. Cependant, l’appel à l’action ne s’accompagne pas de nouvelles règles exigeant qu’un tiers certifie toute allégation marketing en matière d’environnement ou de bien-être animal.
Là où le progrès s’arrête : l’impact environnemental
Malgré ces améliorations, l’omission des exigences de certification est préoccupante, d’autant plus que les consommateurs sont de plus en plus conscients des conséquences écologiques de leurs choix alimentaires.
Les lignes directrices suggèrent que les établissements fournissent des données ou des études environnementales pour étayer des allégations telles que « élevage durable » ou « neutre en carbone », mais il n’y a aucune exigence de mesures ou de méthodologies standardisées qui rendraient les allégations comparables. Le manque de normalisation signifie que les allégations liées à la durabilité environnementale peuvent varier considérablement dans leur signification et leur validité, laissant aux consommateurs peu d’assurance que la viande qu’ils achètent correspond à leurs valeurs écologiques.
De plus, bien qu’il s’agisse d’une évolution positive, les certifications tierces peuvent varier considérablement en termes de rigueur et de portée. Sans une surveillance gouvernementale standardisée, le risque d’écoblanchiment reste élevé. Les consommateurs ont besoin d’informations claires et cohérentes sur l’impact environnemental de leurs choix de viande, et les lignes directrices actuelles doivent aller plus loin dans ce domaine.
La nécessité d’un étiquetage environnemental complet
Un étiquetage adéquat, qui pourrait inclure des codes lisibles pour voir un inventaire complet des informations disponibles sur un produit, impliquerait plus que des définitions claires de termes tels que « agriculture durable ». Nous avons besoin de mesures universellement acceptées pour exprimer l’impact environnemental de la production de viande, comme l’empreinte carbone, la consommation d’eau et l’impact sur la biodiversité.
Tout comme les informations nutritionnelles font désormais partie intégrante des étiquettes alimentaires, les informations sur l’impact environnemental devraient devenir une caractéristique régulière. Cette approche permettrait aux consommateurs de comparer les produits en fonction de leur impact environnemental, stimulant ainsi la demande de pratiques plus durables dans l’ensemble du secteur.
Un appel à l’action
Les mises à jour des lignes directrices du FSIS représentent un pas dans la bonne direction, mais il reste encore beaucoup à faire. Pour répondre à la demande croissante de transparence des consommateurs et pour relever les défis environnementaux urgents auxquels nous sommes confrontés, il faut un effort concerté pour développer et mettre en œuvre des normes complètes d’étiquetage écologique pour les produits carnés. Une divulgation complète, afin que le consommateur puisse comprendre leur impact, est nécessaire pour que les progrès soient plus que superficiels. Grâce à des données complètes basées sur une certification tierce pour garantir leur intégrité, les consommateurs peuvent comprendre le véritable impact environnemental de leurs choix alimentaires.
À mesure que nous avançons, les décideurs politiques, les leaders de l’industrie et les défenseurs des consommateurs doivent travailler ensemble pour créer un système d’étiquetage qui reflète véritablement les réalités environnementales de la production de viande. Ce n’est qu’alors que nous pourrons espérer faire des progrès significatifs vers un système alimentaire plus durable et plus informé.