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06/05/2025

Les habitats ombrés entraînent des taux de diversification des fougères plus élevés |


Guilin Wu, Hainan Jianfengling Ecosystème forestier Ecosystème national Science des sciences et la station de recherche, Institut de recherche de la foresterie tropicale, Academy of Forestry, discute de son article: Les habitats ombrés entraînent des taux plus élevés de diversification des fougères

Les fougères représentent l’une des trois principales lignées de plantes vasculaires, ayant créé environ 411 à 385 millions d’années. À l’époque préhistorique, ils étaient un groupe dominant dans le paysage et ont même servi de source de nourriture principale pour certains dinosaures. Aujourd’hui, avec plus de 10 000 espèces existantes, les fougères présentent une diversité remarquable et restent une composante essentielle du monde des plantes non fleriantes.

La plupart des fougères modernes se trouvent dans les forêts ombragées et humides, poussant sur des auvents d’arbres sous forme d’épiphytes ou sous le sol de la forêt comme espèces terrestres. Compte tenu de cette distribution, nous étions curieux: les habitats de l’ombre créés par les forêts d’angiospermes auraient-ils joué un rôle essentiel dans l’accélération de la diversification des fougères?

Pour explorer cette question, nous avons comparé les taux de diversification des fougères du soleil et de l’ombre et simulé comment ces taux ont changé au fil du temps. Notre objectif était de comprendre si les environnements ombragés, rendus possibles par la montée des forêts denses angiospermes, ont influencé le succès évolutif des fougères.

Taux de diversification nets de l’ombre et des fougères vivant au soleil au fil du temps. Le brun et le bleu représentent respectivement les fougères de l’ombre et du soleil respectivement. La ligne en pointillés bleus à 65,5 millions d’années marque lorsque les angiospermes ont dominé la couverture de la canopée. La ligne rouge brique montre le pourcentage de biodiversité de l’angiosperme.

Pour y parvenir, nous avons d’abord classé les fougères en fonction de leurs habitats préférés. Nous avons compilé les données de la Flora mondiale en ligneune base de données complète des plantes. Les espèces ont été classées comme vintant le soleil si elles étaient décrites comme habitant des «prairies», des «prairies», des «zones ouvertes», des «taches ensoleillées» ou des «marges forestières». À l’inverse, les espèces trouvées «sous des auvents forestiers», «dans la forêt dense» ou «à l’ombre profonde» ont été classées comme des fougères vivant dans l’ombre.

Avec cette classification en place, nous avons appliqué des techniques phylogénétiques pour analyser les modèles de diversification. Nos résultats étaient frappants: les fougères vivant dans l’ombrage ont présenté des taux de diversification significativement plus élevés par rapport à leurs homologues vivant au soleil. En outre, depuis l’émergence de canopés tropicaux denses, le taux de diversification des fougères vivant dans l’ombre a toujours dépassé celui des fougères vivant par le soleil. Cela suggère que la prolifération des angiospermes, qui formait de grandes forêts ombragées, a créé des opportunités écologiques pour les fougères de se diversifier.

Nos résultats fournissent des preuves solides que l’expansion des habitats ombragés, entraînée par la montée des plantes à fleurs, a joué un rôle crucial dans la formation de l’évolution des fougères. Au fur et à mesure que les forêts d’angiospermes grandissaient et fournissaient des conditions stables, humides et ombragées, les fougères adaptées et diversifiées pour profiter de ces environnements. Ceci est un exemple remarquable de la façon dont les changements dans un groupe de plantes (angiospermes) peuvent influencer directement la trajectoire évolutive d’une autre (fougères).

En résumé, notre recherche souligne comment la montée des habitats ombragés créés par les forêts d’angiospermes a été un moteur clé dans la diversification des fougères. Cette étude approfondit non seulement notre compréhension de l’évolution des plantes, mais souligne également les relations complexes entre les différentes lignées végétales tout au long de l’histoire de la Terre.





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