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27/06/2024

Javier Lopatin – L’écologiste appliqué


Dans cette dernière installation de Journal d’écologie appliquée Série Rencontrez l’éditeur, nous sommes rejoints par le mentoré rédacteur associé Javier Lopatin.

Sur quoi travaillez-vous actuellement et pourquoi est-ce important ?

Javier Lopatin © Rocío Araya-Lopéz

Je travaille sur deux macro-thèmes principaux : faire progresser les outils d’apprentissage profond pour l’analyse écologique et comprendre les rétroactions terre-atmosphère à l’échelle locale et leur relation avec la diversité fonctionnelle dans les Andes chiliennes. Pour le sujet de l’apprentissage profond, nous améliorons la transférabilité du modèle (c’est-à-dire la capacité d’extrapoler avec précision les résultats d’un modèle à de nouvelles zones) pour les problèmes d’invasion et de mortalité des arbres à l’aide de systèmes aériens non pilotés (UAS). D’autres travaux portent sur l’estimation des changements anthropiques, tels que la déforestation, à l’échelle régionale ou nationale à l’aide de données satellitaires. Sur le deuxième sujet, nous utilisons des données hyperspectrales pour cartographier la diversité des traits dans les zones montagneuses du centre du Chili et la relier à des processus tels que les interactions humidité du sol-atmosphère.

Quelle est votre espèce préférée et pourquoi ?

Si je devais en choisir un, je dirais l’Araucaria (Araucaria araucana ou Pewén dans la langue ancestrale des Mapuche). C’est l’arbre national du Chili et est étroitement lié aux pratiques culturelles ancestrales des communautés autochtones du Chili et d’Argentine. Il est également phylogénétiquement très ancien et peut être considéré comme un fossile vivant.

Pourquoi avez-vous décidé de postuler au programme de mentorat Associate Editor ?

Journal d’écologie appliquée Le programme de mentorat des rédacteurs associés est une opportunité rare de s’impliquer dans le travail éditorial de manière conviviale et contrôlée. La possibilité d’effectuer un travail éditorial est importante pour maintenir un esprit critique et se tenir au courant des dernières avancées scientifiques. C’est également un travail important à redonner à la communauté scientifique.

Si vous pouviez vous réveiller demain avec une nouvelle compétence, quelle serait-elle ?

C’est facile pour moi : définitivement un guitariste rock. Je n’ai pas la capacité de l’être, mais la musique a toujours été pour moi un réconfort et un mécanisme de libération.

Qu’aimez-vous faire lorsque vous n’étudiez pas ? Avez vous des passions?

Un grand lit. J’aime lire un bon livre l’après-midi ou avant d’aller me coucher.

Quand tu grandissais, que voulais-tu être ? Est-ce que cela a un rapport avec votre carrière dans l’écologie aujourd’hui ?

Je voulais étudier la foresterie parce que mon grand-père possédait une entreprise forestière qui utilisait des plantations de pins pour construire des maisons et d’autres infrastructures dans le sud du Chili. Aujourd’hui, les plantations de pins au Chili constituent un énorme problème pour la biodiversité et la conservation, mais cela m’a aidé à choisir une carrière écologique.

© Rocío Araya-Lopéz

Vous pouvez en apprendre davantage sur notre Rédacteur adjoint mentoré ici, ainsi que consulter notre tout le comité de rédaction ici.



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