Fermer

07/07/2025

Couverture avril 2025 | Journal Oikos


Soumis par éditeur le 2 juillet 2025.Obtenez le papier!

Une nouvelle étude sur les souris Wild House révèle que des traits comme l’exploration et la prise de risques ne prédisent pas directement le succès de la résolution de problèmes, mais influencent la probabilité de s’engager avec les défis – en évitant l’écart entre les tests de laboratoire et le comportement du monde réel. Ce contraste a enrichi notre compréhension des modèles de comportement, expliqués dans « les effets des types de comportement sur la performance de résolution de problèmes des souris Wild House dans des conditions contrôlées et semi-naturelles », une étude de Vezyrakis, Guenther et Mazza (2025).
Photo: Alexandros Vezyrakis

Résumé: Les animaux sont souvent confrontés à des défis qui les obligent à trouver des solutions à de nouveaux problèmes ou à trouver de nouvelles solutions à celles existantes; c’est-à-dire qu’ils doivent innover. Cependant, tous les individus d’une population ne sont pas également susceptibles de résoudre de nouveaux problèmes, et on ne sait pas quelles caractéristiques individuelles font un innovateur prospère. Les cadres théoriques suggèrent l’importance des facteurs intrinsèques (par exemple, caractéristiques individuelles) et extrinsèques (par exemple, condition d’étude) sur les performances de résolution de problèmes. Ces cadres ont été testés empiriquement dans des espèces modèles et hautement néophobes, laissant la généralité de ces processus claires. Nous avons examiné si les traits comportementaux tels que l’exploration et la prise de risques sont liés à un comportement de résolution de problèmes, en utilisant deux populations répliquées (n = 121) de souris de la maison sauvage (Mus musculus domesticus) vivant dans des conditions semi-naturelles. Là, nous avons présenté une batterie de quatre configurations de résolution de problèmes auxquelles les individus pouvaient accéder volontairement, et nous avons testé les souris pour la prise de risques et l’exploration. De plus, après l’acclimatation aux cages, nous avons testé un sous-ensemble (n = 50) des mêmes individus dans des conditions contrôlées, pour valider la stabilité du contexte croisé des performances cognitives et les influences potentielles des comportements. Nous avons placé des individus célibataires pendant la nuit dans des arènes contenant quatre autres nouvelles configurations de résolution de problèmes. En contrastant la plupart des documents existants, nous n’avons trouvé aucun effet direct du type de comportement sur la probabilité de résoudre les problèmes dans l’une ou l’autre condition. Cependant, il y avait un effet indirect, les personnes plus timides visitant davantage les problèmes, ce qui a amélioré leur probabilité de les résoudre. De plus, les souris étaient plus susceptibles de résoudre seules et les individus n’étaient pas cohérents dans toutes les conditions. Nos résultats suggèrent que l’exploration et la prise de risques n’affectent pas la capacité de résoudre des problèmes dans différentes conditions, mais ont un impact sur les étapes non cognitives qui conduisent à la performance finale. De plus, les individus ne fonctionnaient pas de manière cohérente dans les conditions, remettant en question la validité écologique des mesures prises dans des conditions artificielles contrôlées lorsqu’elles ne reflètent pas l’expérience naturelle des animaux.

Catégories:

Général

Commentaires



Source link