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05/08/2024

Rencontrez Zoe Harris – L’écologiste appliquée


Dans cette nouvelle sérieThe Applied Ecologist amplifie les voix du personnel et des étudiants de l’Université de Surrey Centre pour l’environnement et la durabilité pour présenter leur travail diversifié et interdisciplinaire et contribuer à inspirer la prochaine génération.

Dans cet article, Zoe parle du projet Taeda Tech.

Rencontrez Zoé Harris

© Zoé Harris

Je suis maître de conférences au Centre et à l’Université de Surrey. Je suis également le chef de projet du Taeda Tech Project. Mes recherches principales portent sur la manière dont nous pouvons utiliser les terres pour fournir de la nourriture et de l’énergie tout en minimisant les impacts environnementaux. J’évalue actuellement la faisabilité de l’agriculture verticale et son potentiel pour soutenir le déploiement de la bioénergie avec captage et stockage du carbone (BECCS).

Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

Taeda Tech Project est un projet de démonstration collaboratif dirigé par l’Université de Surrey qui s’engage à développer une nouvelle technologie aéroponique capable de faire pousser rapidement des cultures ligneuses. Grâce au financement du BEIS dans le cadre de la phase 2 de son programme d’innovation en matière de biomasse, dans le cadre du portefeuille d’innovation Net Zero, notre projet de plusieurs millions de livres vise à perturber positivement le secteur de la bioénergie.

Notre vision de l’avenir est ambitieuse. Nous voulons démontrer le potentiel inexploité des technologies aéroponiques, non seulement en tant que technologie qui permet de réduire la consommation de ressources lors de la culture, mais également d’explorer au-delà de la culture des légumes-feuilles.

Au cours du projet, nous étudierons le potentiel de notre technologie pour cultiver une variété de cultures ligneuses, soutenir les efforts de recherche et développement visant à renforcer la génétique des cultures ainsi que d’autres actions climatiques telles que la reforestation.

Avec qui travaillez-vous au Centre ?

Au Centre pour l’environnement et le développement durable, je travaille actuellement avec Dr Lirong Liu et Professeur Richard Murphy.

Au sein du projet Taeda Tech, nous sommes une équipe diversifiée et interdisciplinaire de personnes innovantes luttant collectivement vers un avenir durable. Notre projet dirigé par des femmes fait appel à l’expertise du monde universitaire, de l’industrie et d’associations de haut niveau.

Pourquoi ce projet est-il important ?

Le rapport du GIEC sur l’atténuation démontre que la bioénergie peut offrir une opportunité majeure pour soutenir les efforts de lutte contre le changement climatique et que, lorsqu’elle est utilisée correctement, elle constitue une source d’énergie à émissions négatives. Toutefois, pour que le Royaume-Uni puisse commencer à développer son potentiel bioénergétique, il existe un goulet d’étranglement considérable en matière d’approvisionnement en biomasse qui doit être résolu. Notre innovation peut faire exactement cela.

Notre technologie hors-sol permet de cultiver le saule en taillis à rotation courte (SRC) plus rapidement, d’obtenir un rendement plus élevé, sur une empreinte terrestre plus petite et avec un plus grand degré de qualité par rapport à l’agriculture traditionnelle. Nous pensons que notre technologie permettra au Royaume-Uni de passer en toute confiance à des technologies énergétiques plus propres et de soutenir ainsi les efforts visant à atteindre le zéro net.

Même si la recherche et le développement sont au cœur du projet, nous avons une vision plus large de la compétitivité commerciale. Le projet collabore avec une multitude de partenaires universitaires et industriels de premier plan.

Quelles sont les implications futures de votre projet ?

Des données intéressantes ressortent de nos essais en usine et il est clair que le saule à courte rotation se tourne vers le système aéroponique. Grâce à l’effort d’équipe, nous avons réalisé deux récoltes dans l’ensemble de nos systèmes et nous attendons avec impatience le moment venu de planter les boutures en 2023 et de voir à quel point elles s’adaptent bien au champ.

© Zoé Harris

Cela n’a pas été sans difficultés, notamment en raison du temps froid qu’a connu le Royaume-Uni en décembre 2023. Cela étant dit, voilà à quoi ressemble une innovation ambitieuse. Les trois prochaines années seront consacrées au dépannage, donc tout obstacle que nous rencontrons, nous savons qu’il renforcera notre travail.

Alors que l’énergie durable et sûre reste une priorité absolue pour le gouvernement britannique, c’est une période passionnante pour s’impliquer dans un secteur aussi ambitieux et en évolution rapide. Voyons ce que 2024 et 2025 nous réservent.

Plus d’informations sur le projet Taeda Tech

En savoir plus sur le Projet technologique Taeda, mon travailet suivez-moi Twitter.



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