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19/02/2024

Principaux résultats de la COP28 : des combustibles fossiles aux énergies renouvelables


Introduction

La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28) s’est conclue par un accord sans précédent. Une situation qui marque clairement le « début de la fin » de l’ère des énergies fossiles. La conférence, tenue à Dubaï, a réuni des négociateurs de près de 200 pays. Tout cela pour jeter les bases d’une transition rapide et équitable vers un avenir durable. Cet article approfondira les principaux résultats de la COP28. Cela inclut le bilan mondial, le besoin urgent de réductions des émissions, les énergies renouvelables et les objectifs d’efficacité énergétique. Enfin, le rôle de la finance dans la conduite de l’action climatique.

Source des images : UN Climate Change

Le bilan mondial : une voie vers une action climatique plus forte

L’un des principaux résultats de la COP28 est l’établissement du premier bilan mondial. Cette évaluation complète des progrès de l’action climatique fournit une feuille de route permettant aux pays d’élaborer des plans d’action climatique plus solides d’ici 2025. Le bilan reconnaît le consensus scientifique selon lequel les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent être réduites de 43 % d’ici 2030. C’est par rapport aux niveaux de 2019, pour limiter les émissions mondiales de gaz à effet de serre. réchauffement à 1,5°C. Cependant, cela souligne également que les Parties sont actuellement en retard dans le respect de leurs engagements au titre de l’Accord de Paris.

Pour accélérer les progrès, le bilan appelle les Parties à prendre des mesures ambitieuses à l’échelle mondiale. Cela comprend le triplement de la capacité d’énergie renouvelable et le doublement des améliorations de l’efficacité énergétique d’ici 2030. En outre, des efforts visant à réduire progressivement l’énergie au charbon. Il s’agit également d’éliminer les subventions inefficaces aux combustibles fossiles. Plus important encore, l’accent est mis sur la transition vers l’abandon des combustibles fossiles.

Les pays développés sont invités à continuer de montrer la voie dans ces efforts. Assurant ainsi une transition juste et équitable.

Actions à court terme : objectifs ambitieux de réduction des émissions

À court terme, les Parties sont encouragées à fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions à l’échelle de l’économie, alignés sur la limite de 1,5°C. Ces objectifs devraient couvrir tous les gaz à effet de serre, secteurs et catégories. Connus sous le nom de contributions déterminées au niveau national (NDC), ces plans d’action climatique joueront un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. D’ici 2025, les pays doivent soumettre leurs CDN actualisées, reflétant leur engagement en faveur d’un monde à 1,5 degré.

Renforcer la résilience aux impacts du changement climatique

Le Sommet mondial action climat, organisé en début de COP28, a réuni 154 chefs d’État et de gouvernement. Au cours du sommet, un accord historique a été conclu sur la mise en œuvre opérationnelle du fonds pour pertes et dommages et sur les modalités de financement. Cette décision, prise le premier jour de la conférence, démontre un engagement fort à lutter contre les impacts du changement climatique. Les contributions au fonds ont déjà dépassé 700 millions de dollars, soulignant l’urgence et l’importance de soutenir les pays vulnérables.

Un autre développement important est la création du Réseau Santiago pour les pertes et dommages. C’est particulièrement vrai avec le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe et le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets qui hébergent son secrétariat. Cette plateforme fournira une assistance technique aux pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique. Les aidant ainsi à renforcer leur résilience et à s’adapter aux conditions changeantes.

Accroître le financement climatique

La finance climatique était au centre des préoccupations de la COP28. Surtout si l’on comprend qu’elle joue un rôle crucial pour permettre l’action climatique. Le Fonds vert pour le climat (FVC) a reçu un coup de pouce lors de sa deuxième reconstitution. Cela s’explique par de nouvelles promesses de financement totalisant 12,8 milliards de dollars de la part de 31 pays. En outre, les gouvernements donateurs se sont engagés à verser plus de 174 millions de dollars au Fonds pour les pays les moins avancés et au Fonds spécial pour le changement climatique. Le Fonds d’adaptation a également reçu de nouvelles promesses de don, totalisant près de 188 millions de dollars.

Il est toutefois important de noter que ces engagements financiers sont loin d’atteindre les milliers de milliards de dollars nécessaires pour soutenir les pays en développement dans leur transition vers une énergie propre, la mise en œuvre de plans climatiques nationaux et leurs efforts d’adaptation. Pour combler ce fossé, la COP28 a souligné la nécessité de réformer l’architecture financière multilatérale et d’établir des sources de financement nouvelles et innovantes.

Les discussions lors de la COP28 ont également porté sur la définition d’un nouvel objectif collectif quantifié en matière de financement climatique d’ici 2024. Cet objectif s’appuiera sur l’engagement existant de 100 milliards de dollars par an et guidera la conception et la mise en œuvre des plans climatiques nationaux. Garantir un financement adéquat et opportun est crucial pour stimuler l’action climatique et soutenir les communautés les plus vulnérables.

Collaboration et inclusivité : le pouvoir de l’engagement des parties prenantes

La COP28 a mis en évidence l’importance de la collaboration entre les gouvernements et les différentes parties prenantes pour conduire l’action climatique. L’espace Global Climate Action a fourni une plate-forme permettant aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile de se réunir et de présenter leurs solutions climatiques concrètes. Les champions de haut niveau du Partenariat de Marrakech pour une action climatique mondiale ont lancé une feuille de route de mise en œuvre des solutions climatiques 2030, mettant en évidence des mesures efficaces pour réduire les émissions, combler les lacunes en matière d’adaptation et accroître la résilience.

La conférence a également été témoin de plusieurs annonces visant à renforcer la résilience des systèmes alimentaires et de santé publique, ainsi qu’à réduire les émissions liées à l’agriculture et au méthane. Ces initiatives démontrent la diversité des actions nécessaires pour lutter contre le changement climatique et construire un avenir durable.

Regard vers l’avenir : années critiques pour l’action climatique

Les deux prochaines années seront cruciales dans la lutte contre le changement climatique. La COP29, prévue en novembre 2024, se concentrera sur l’établissement d’un nouvel objectif de financement climatique qui reflète l’ampleur et l’urgence du défi climatique. Cet objectif guidera le soutien financier aux pays en développement et garantira que les ressources nécessaires soient disponibles pour l’action climatique.

Lors de la COP30, qui se tiendra en novembre 2025, les pays devront se préparer à de nouvelles contributions déterminées au niveau national qui couvriront tous les gaz à effet de serre, concerneront l’ensemble de l’économie et seront pleinement alignées sur la limite de température de 1,5°C. Ces contributions renforceront encore les efforts mondiaux visant à atténuer le changement climatique et ouvriront la voie à un avenir durable et résilient.

Conclusion : la voie vers un avenir durable

En conclusion de la COP28, elle a marqué une étape importante vers la fin de l’ère des combustibles fossiles et l’accélération de l’action climatique à l’échelle mondiale. L’accord conclu à Dubaï ouvre la voie à une transition rapide et équitable, soutenue par de fortes réductions des émissions et un financement accru. Même si des défis subsistent, la détermination manifestée par près de 200 Parties démontre la solidarité mondiale et un engagement commun à lutter contre le changement climatique.

Les années à venir nécessiteront des efforts collectifs, de l’innovation et de la collaboration pour mettre pleinement en œuvre l’Accord de Paris. Les gouvernements, les entreprises et les particuliers doivent traduire leurs engagements en actions concrètes, adaptées à un monde à 1,5 degré. L’urgence de lutter contre le changement climatique n’a jamais été aussi grande, et c’est grâce à des actions audacieuses et décisives que nous pourrons garantir un avenir durable aux générations à venir.

Pour plus d’informations sur la COP28 et les annonces associées, veuillez visiter le site officiel Site Web de l’ONU sur les changements climatiques.

Informations supplémentaires : La transition vers un avenir durable nécessite la participation active de toutes les parties prenantes. La société civile, les entreprises, les peuples autochtones, la jeunesse, la philanthropie et les organisations internationales jouent tous un rôle essentiel dans la conduite de l’action climatique et dans la réduction des écarts jusqu’en 2030. L’autonomisation et l’engagement de ces parties prenantes sont un aspect clé de l’Action pour l’autonomisation climatique et de l’Action pour l’égalité des sexes. Plan.

Avertissement : les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle d’une organisation.



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