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13/04/2023

Couverture Mars 2023 | Journal Oikos


Proposé par éditeur le 13 avril 2023.Obtenez le papier!

COUVERTURE DE MARS ! Dans le numéro de ce mois-ci, Brusch et al. (2022) ont manipulé indépendamment les températures diurnes et nocturnes ainsi que la disponibilité de l’eau tout au long de la grossesse et quantifié les effets sur les traits maternels et le rendement reproducteur. Ils ont utilisé la forme vivipare du lézard commun européen (Zootoca vivipara, illustré) et ont constaté que les températures élevées pendant la journée étaient bénéfiques pour le rendement et le succès de la reproduction actuelle, les températures élevées pendant la nuit avaient l’effet inverse. Dans l’ensemble, leurs résultats suggèrent que les températures nocturnes élevées et, dans une certaine mesure, la disponibilité réduite de l’eau augmentent encore le fardeau des personnes déjà contraintes par de lourds investissements en ressources pendant la grossesse.

En savoir plus sur cette étude – « Se reproduire dans un monde qui change : effets conjugués des conditions thermiques diurnes et nocturnes et des contraintes hydriques pendant la grossesse dans un ectotherme adapté au froid »

Abstrait

Le changement climatique continuera d’augmenter les températures mondiales moyennes, les minima quotidiens augmentant plus que les températures maximales quotidiennes. La modification des régimes de précipitations due au changement climatique perturbera également la disponibilité de l’eau pour les organismes terrestres déjà confrontés au réchauffement climatique. Pour explorer comment les organismes peuvent s’adapter aux changements de conditions environnementales multiples et simultanées liées au climat, nous avons manipulé les températures diurnes et nocturnes ainsi que la disponibilité de l’eau pendant la gestation chez les lézards communs femelles. Zootoca vivipara, une espèce adaptée au froid et à l’humidité face aux changements climatiques notamment dans les populations situées sur la marge chaude. Nous avons manipulé conjointement la température (chaude ou froide) indépendamment pendant la journée et la nuit ainsi que la disponibilité de l’eau (± accès ad libitum à l’eau) tout au long de la grossesse et quantifié les effets sur les traits maternels (morphologie, physiologie et phénologie) et le rendement reproducteur. Dans l’ensemble, nous avons constaté que des températures diurnes ou nocturnes plus élevées réduisaient la durée de la gestation et augmentaient les besoins énergétiques. Des températures plus élevées pendant la journée, associées à des restrictions d’eau, une déshydratation accrue et des restrictions d’eau ont affecté la capacité à allouer les ressources mais n’ont eu aucun impact sur le rendement reproducteur. Alors que les températures élevées pendant la journée étaient bénéfiques pour le rendement et le succès de la reproduction actuelle, les températures élevées pendant la nuit avaient l’effet inverse. Nos résultats suggèrent que des températures nocturnes élevées peuvent augmenter considérablement le fardeau des femmes enceintes déjà contraintes par de lourds investissements en ressources et en eau. Cela pourrait fournir une explication mécaniste du déclin à long terme des populations de la marge chaude de cette espèce.

Crédit photo : George A Brusch IV, Ph.D.

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