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À quel point s’embrasser sous le gui est-il vert ?


Blanc visqueux Photographie de Jonathan Briggs.

Cela fait partie de Noël – suspendre le gui et voler des baisers en dessous. Mais alors que nous réfléchissons davantage aux questions écologiques, pouvons-nous encore justifier cela ? Le gui n’est pas une plante commune dans la plupart des régions de Grande-Bretagne, alors la coutume annuelle de le cueillir pour l’embrasser est-elle durable ? Menace-t-il ce parasite unique des branches d’arbres ?

UN nouveau papier publié dans le Journal of Ecology confirme que la réponse surprenante est qu’il n’y a pas de risque. Le gui, bien qu’abondant seulement dans ses bastions du Herefordshire, du Worcestershire et du Gloucestershire et jusqu’aux confins du Pays de Galles, n’est pas une espèce en voie de disparition. En effet, des preuves récentes suggèrent qu’il est en plein essor, à la fois dans ces zones fortes et dans les colonies locales dispersées dans le reste du pays.

La récolte annuelle de Noël, principalement du gui dans les vergers de pommiers du Herefordshire et du Worcestershire, est en cours depuis le 19e siècle, lorsque la coutume du baiser fut popularisée, comme tant d’autres coutumes de Noël, par les Victoriens. Cette récolte a contribué à la pérennité des vergers de pommiers, car une trop grande quantité de gui – qui parasite l’arbre en se connectant au système vasculaire de l’hôte – affaiblira les arbres hôtes.

Fleurs et baies de Album visqueux: Fleurs femelles (à gauche), fleurs mâles (au centre), baies mûres (à droite). Photographies de Jonathan Briggs.

L’équilibre a changé ces dernières années, car ces vieux vergers se décomposent et deviennent moins gérés. Le gui a prospéré dans beaucoup d’entre eux, avec ses graines visqueuses (le nom scientifique de la plante est Visqueux) collés sur de nouvelles branches par des oiseaux hivernants. Cela cause des problèmes aux vieux pommiers restants. Le gui est un hémi-parasite, avec ses propres feuilles vertes et sa photosynthèse et, jusqu’à récemment, on pensait qu’il ne faisait que voler l’eau et les nutriments de son arbre hôte. Mais il est de plus en plus évident que le gui vole également les sucres de ses hôtes, affaiblissant progressivement un arbre avec une lourde charge de gui. Cela s’ajoute au problème connu de l’utilisation extravagante de l’eau par le gui, qui peut amener l’hôte à manquer d’eau pendant un été sec.

Donc, raccrocher le gui chaque année est certainement durable – cela aide à équilibrer l’impact du parasite sur n’importe quel arbre hôte, mais surtout pour les vieux pommiers dans ces vergers du Midland. Embrassez-le – cela aide l’arbre (et aussi le gui) à survivre.

Plus de détails dans Journal of Ecology : Flore biologique de Grande-Bretagne et d’Irlande: album Viscum Peter A. Thomas, Monika Dering, Marian J. Giertych, Grzegorz Iszkuło, Dominik Tomaszewski, Jonathan Briggs





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