Connaissez-vous le lien direct entre le compostage domestique et la santé de nos océans ? Pour beaucoup, les énormes avantages pour l’océan ne sont peut-être pas la première chose qui leur vient à l’esprit lorsqu’on pense au compostage, mais que vous viviez sur la côte ou au milieu du pays, adopter la façon naturelle de recycler vraiment fait avoir un effet transformateur dans la préservation de nos écosystèmes marins.
L’océan est plus proche que vous ne le pensez, et c’est une réalité passionnante que l’amélioration de sa santé commence sur terre. Prenons donc une minute pour approfondir les avantages du compostage domestique et examiner quelques étapes simples que nous pouvons tous suivre pour inverser la tendance et assurer un avenir meilleur à nos océans.
Sol sain = mers saines
Aux États-Unis aujourd’hui, le USDA estime qu’entre 30 et 40 pour cent de l’approvisionnement alimentaire est gaspillé. Une fois mis en décharge, ces déchets créent un puissant gaz à effet de serre appelé méthane qui contribue au changement climatique en emprisonnant la chaleur dans l’atmosphère. En détournant les déchets organiques des décharges et en préservant ces nutriments essentiels grâce au compostage nous-mêmes, nous pouvons réduire cette puissante émission et créer un sol sain qui capte et stocke davantage de dioxyde de carbone.
Le sol, produit sans aucune utilisation d’engrais synthétiques chargés de produits chimiques qui polluent nos cours d’eau, peut ensuite être utilisé dans des endroits tels que les champs, les parcs, les bords de route ou les jardins de la maison, et étant une ressource naturelle riche en nutriments essentiels, il est capable de mieux absorber et filtrer les eaux de ruissellement de surface. Cela contribue non seulement à réduire les risques d’inondation et d’érosion, mais améliore également la qualité des cours d’eau locaux en limitant la quantité d’eaux pluviales qui polluent nos rivières, nos ruisseaux et nos mers.
C’est pourquoi tout le monde chez 11th Hour Racing croit passionnément que le compostage est un acte révolutionnaire en matière de conservation des océans. Si nous retroussons tous nos manches, prenons nos bacs à compost et unissons nos forces, nous pouvons avoir un impact positif sur les générations à venir.

Tout ce dont vous avez besoin, c’est d’enthousiasme et d’un seau
Le compostage domestique nécessite un minimum d’effort, d’équipement ou de dépenses. Vous n’avez vraiment pas besoin d’être un expert pour commencer. Voici cinq étapes simples à suivre lorsque vous vous lancez dans votre aventure de compostage !
Choisissez la bonne poubelle: Le plus important d’abord Considérez votre bac à compost davantage comme un trésor organique. Il existe une variété d’options disponibles pour s’adapter à chaque espace et préférence. Que vous optiez pour un bac rotatif pour faciliter la décomposition, un système à piles ouvertes en bois ou en plastique qui invite la faune, ou un gobelet traditionnel avec un couvercle pour un accès facile, le choix vous appartient. Vous trouverez une pile faite maison assez basique dans mon jardin, mais elle fait l’affaire ! Pas de cour ? Aucun problème. De nombreuses entreprises viendront collecter vos déchets pour vous, et je vous expliquerai plus en détail comment cela fonctionne ci-dessous.
Apprenez ce que vous pouvez (et ne pouvez pas) composter: Il ne fait aucun doute que cette perspective peut être intimidante au début, mais cette infographie est une ressource utile à enregistrer et à suivre. Les déchets de fruits et légumes sont un excellent point de départ, tandis que les sachets de thé et le marc de café nous offrent également l’occasion quotidienne de nous débarrasser de ces matériaux. La viande, les produits laitiers et les huiles de cuisson doivent être évités, tout comme tout animal de compagnie.
Équilibrer les matières vertes et brunes: Cela peut être une danse délicate car le rapport entre les matières vertes et brunes dans votre tas de compost affecte la façon dont il se réchauffe, dont il se décompose et même son odeur. Ce n’est pas une science exacte, mais un rapport recommandé est de trois parties de brun pour une partie de vert. Si votre tas ne chauffe pas, essayez d’ajouter plus de matières vertes (herbe coupée, restes de fruits et légumes), et s’il commence à sentir mauvais, essayez d’ajouter plus de matières brunes (feuilles, brindilles, sciure de bois).
Adoptez les organismes vivants: Les héros méconnus du compost Les vers, les punaises et autres petites créatures jouent un rôle essentiel dans le processus de compostage en se régalant de la matière organique et en la dégradant. Alors, ne vous inquiétez pas si vous apercevez un ver frétillant ou une punaise des pilules qui se déplace dans votre pile : ils font un travail incroyable sous vos yeux !
Sois patient: Il est essentiel d’être réaliste. Le compostage est un processus naturel et, comme toute chose dans la nature, il prend du temps. Ne vous découragez pas si votre tas de compost ne se transforme pas du jour au lendemain. Je ne le fais certainement pas parfaitement, mais Mère Nature est plutôt indulgente, et avec un peu de patience et d’enthousiasme, vous serez bientôt récompensé par un compost riche en nutriments.
Et si j’ai besoin d’une assistance supplémentaire ?
Il existe une communauté passionnée de leaders du compost qui peuvent vous aider dans votre cheminement, que ce soit en répondant à vos questions, en collectant vos déchets devant votre porte ou en vous inspirant avec leurs initiatives et leur contenu. Nous savons
cela est vrai puisque 11th Hour Racing soutient des projets qui font progresser les pratiques durables et ont un impact direct sur la santé des océans. En 2023, nos bénéficiaires ont contribué à détourner 3 280 900 livres de déchets alimentaires des décharges grâce au compostage. Vous pouvez trouver plus de 80 services de collecte de compostage dans le nord-est des États-Unis sur 11thHourRacing.org ou une carte des initiatives nationales de compostage peut être trouvé ici.
A propos de l’auteur
Michelle Carnevale est président de 11th Hour Racing. Avant de rejoindre 11th Hour Racing, Michelle a passé six ans au Centre de ressources côtières de l’Université de Rhode Island, travaillant sur le plan d’adaptation au changement climatique de l’État et élaborant la politique de l’État et les meilleures pratiques pour le développement de l’énergie éolienne offshore. Elle est titulaire d’un BS en écologie marine de l’Université Cornell, d’un MBA et d’une maîtrise en affaires marines et gestion côtière de l’Université de Rhode Island.